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S
Infrastructure d'acquisition, de services et de données, SAFIRE, '''Services des Avions Français Instrumentés pour la Recherche en Environnement''' regroupe les moyens humains, financiers et les '''trois avions de recherche''' du CNRS Terre & Univers, de Météo-France et du CNES (Falcon 20, ATR 42 et Piper Aztec).
Les missions de SAFIRE sont la mise en œuvre de ces avions de recherche scientifique dans le cadre de '''campagnes expérimentales''', l’'''adaptation ou la conception de capteurs aéroportés''', le développement des logiciels d’'''acquisition des données en vol''', le calibrage de l’instrumentation et le contrôle des mesures au sol.
L'accès aux données produites par cette infrastructure de recherche est libre mais peut être limité aux porteurs de projets pour une durée variable (0,5 à 2 ans), suivant les politiques des données des contrats.
Voir [[IN AIR]] +
F
Infrastructure d'acquisition, de services et de données, l'IR* '''flotte océanographique française''', FOF, fédère les moyens navals nationaux qui permettent de mener en '''milieu marin côtier et hauturier''' des recherches en sciences de l’univers et de l’environnement dans de nombreux domaines : géosciences, océanographie physique et biologique, biogéochimie des océans, paléoclimatologie, biodiversité… Elle compte :
*4 navires hauturiers : Marion Dufresne, Pourquoi pas ?, L’Atalante, Thalassa ;
*2 navires en outremer : Alis, Antea ;
*5 navires côtiers métropolitains : Thetys, L’Europe, Thalia, Côtes de la Manche, Haliotis ;
*7 navires de station répartis sur les façades maritimes métropolitaines ;
*des engins sous-marins : sous-marin Nautile (habité), le ROV (robot téléopéré) Victor 6000, 2 AUV ;
*des instruments scientifiques : sismique, pénétromètre Penfeld, carottiers.
Les données validées et décrites sont publiées sur un entrepôt de données [https://campagnes.flotteoceanographique.fr/search Campagnes océaniques françaises]. La base recense toutes les campagnes océanographiques hauturières et côtières réalisées sur les navires de la flotte océanographique française et également les campagnes qui se sont déroulées sur les navires français ne dépendant pas de la Flotte océanographique française ou en coopération sur des navires étrangers. Les codes sources produits par l’infrastructure sont ouverts sur une forge logicielle. +
A
Infrastructure d'acquisition, de services et de données, '''AnaEE-France''', '''Analyses et Expérimentations sur les Ecosystèmes - France''',
est une '''infrastructure nationale de recherche dédiée à l’étude des écosystèmes continentaux et de leur biodiversité'''.
L’infrastructure AnaEE France offre à la communauté scientifique, aux entreprises et aux organisations issues de la société civile un accès à des dispositifs expérimentaux dédiés à l’étude des écosystèmes continentaux terrestres et aquatiques et distribuées sur le territoire national métropolitain et ultramarin.
L’infrastructure accompagne également la réalisation des projets de recherche en proposant un accès aux données et à ses plateformes analytiques.
Elle met à la disposition de la communauté scientifique internationale 33 dispositifs originaux permettant de manipuler les écosystèmes soit en conditions plus ou moins contrôlées soit en milieu ouvert en accédant à des expérimentations long terme offrant des milieux différentiés et des historiques documentés ou en réalisant des expérimentations nouvelles notamment dans des écosystèmes alpins
et des forêts tropicales.
AnaEE-France propose un accès à des systèmes d'information et de modélisation pour la valorisation des résultats obtenus sur les différentes plateformes de l'infrastructure. [https://www.anaee-france.fr/service/modeles-et-donnees/donnees/ecoinfo EcoInfo] et [[BBEES]] assurent un accès aux bases de données AnaEE, tandis que les plateformes [https://www6.inrae.fr/vsoil/The-Project VSOIL] et [https://www6.inrae.fr/record/Presentation RECORD] offrent un accès aux outils de modélisation de l'infrastructure.
'''Science ouverte et données''' :
*Infrastructure dotée d’une [https://zenodo.org/records/5665344 politique des donnéesp FAIR] en application, AnaEE-France est membre fondateur de l’infrastructure ESFRI Landmark [[:AnaEE|AnaEE]] devenue ERIC en février 2022 (coordination France).
*Les codes sources produits par l’infrastructure sont ouverts sur une forge logicielle https://forgemia.inra.fr/anaee-dev/semdata
*Les données validées et décrites sont publiées sur un entrepôt de données [http://www.anaee.eu/services/data-and-models-portals www.anaee.eu/services/data-and-models-portals]
Infrastructure issue de la fusion des IRs AnaEE-France Ecotrons et AnaEE-France Natura.
Le '''PEPR exploratoire FairCarboN''' est en interaction avec elle pour l'expérimentation sur les écosystèmes.
E
Infrastructure de Recherche, plateforme d'acquisition et de services, l’'''European XFEL''' ('''European X-ray Free Electron Laser''') est '''la source de rayons X cohérents''' produits sur une large gamme d’énergie (300 eV à 12,4 keV), avec une brillance supérieure de 10 ordres de grandeur à celle du rayonnement synchrotron et une durée d’impulsion de quelques dizaines de femto-seconde (fs = <sup>10 -15 s</sup>). Le laser européen est situé près de Hambourg en Allemagne.
Les rayonnements XFEL permettent d’atteindre le suivi à l’échelle de quelques dizaines de fs des états de la matière stimulés par une excitation de lumière (lasers), thermique, magnétique, ou THz. Ceci ouvre la voie à des études sur les phénomènes dynamiques dans la matière comme par exemple : la relation structure-fonction en biologie structurale (photosynthèse) ; la matière en condition de haute densité d’énergie ; la physico-chimie des atomes et molécules isolés ; la dynamique ultra-rapide en magnétisme. Six instruments sont maintenant en fonctionnement pour répondre à ces enjeux.
L'European XFEL dispose d’une [https://www.xfel.eu/users/policies/index_eng.html politique de données]. Les codes sources produits par l’infrastructure sont ouverts sur une forge logicielle. +
Infrastructure de recherche distribuée, '''EMIR&A''' est le '''réseau français d’accélérateurs dédié à l’étude de l’irradiation des matériaux et des molécules''' et/ou à leur '''analyse par des faisceaux d’ions et d’électrons'''. Il regroupe 15 accélérateurs d’ions et d’électrons couplés à des instrumentations de caractérisation in situ installés sur 11 plateformes, répartis sur 6 sites (Caen, Orléans, Orsay, Palaiseau, Paris, Saclay).
Les équipements d’EMIR&A sont :
* Accélérateurs d’ions pour l’irradiation des matériaux et des molécules : ANDROMEDE, CIRIL@GANIL, JANNuS-Orsay, JANNuS-Saclay, Pelletron CEMHTI ;
* Accélérateurs d’ions pour l’analyse de faisceaux d’ions : ANDROMEDE, Microprobe LEEL, Pelletron CEMHTI, SAFIR ;
* Accélérateurs d’électrons : ELYSE, HVEM, SIRIUS, ALIENOR.
Les instruments de caractérisation in situ sont la Microscopie Électronique en Transmission, la spectroscopie Raman, la diffraction de Rayons X, la spectroscopie infrarouge ou l’absorption optique.
EMIR&A donne accès à du temps de faisceau à la communauté scientifique nationale et internationale à travers un panel d’accélérateurs complémentaires et à une expertise pour des recherches fondamentales et d’autres plus appliquées en physique et chimie des matériaux et aux interfaces. +
I
Infrastructure distribuée d'acquisition, de services et de données, l’Institut de Radioastronomie Millimétrique (IRAM) est un institut international de recherche (France-Allemagne-Espagne) dont le siège est situé à Grenoble. Son objectif est d'explorer l'univers et d'étudier ses origines et son évolution.
L’IRAM assure le fonctionnement, le développement et met à disposition de la communauté scientifique deux observatoires astronomiques dans le domaine des longueurs d’onde millimétriques et submillimétriques (de 0,8 à 3,4 mm, soit 70 à 350 GHz) utilisés en astrophysique moderne :
* l’interféromètre NOEMA (NOrthern Extended Millimeter Array) situé sur le Plateau de Bure (Hautes-Alpes),
* le télescope de 30 mètres situé à Pico Veleta près de Grenade en Espagne.
Ces radiotélescopes permettent l'étude de la matière froide en mesurant l'émission de gaz moléculaire et de poussière qui sont les éléments clés de la formation des étoiles et des galaxies lors de l'évolution de l'univers.
L’IRAM dispose d’équipes et de laboratoires couvrant les besoins techniques et scientifiques de la radioastronomie millimétrique pour le bénéfice de la communauté astronomique.
Infrastructure dotée d’une politique de données FAIR en application. +
E
Infrastructure distribuée d'acquisition, de services et de données, '''VIRGO''' est un projet franco-italien financé par le CNRS et l’INFN (Istituto Nazionale di Fisica Nucleare). Il résulte d’une collaboration entre des physiciens et des ingénieurs français et italiens appartenant à onze laboratoires de recherche différents.
Situé à Cascina en Italie, '''l’interféromètre géant VIRGO''' est destiné à détecter '''les ondes gravitationnelles''' sur Terre qui sont une conséquence de '''la théorie de la relativité générale'''. Il est géré et exploité par l’European Gravitational Wave Observatory (EGO).
Advanced VIRGO est une version améliorée du détecteur interférométrique au niveau du laser, des miroirs, de la taille du faisceau, du système de compensation thermique afin d’améliorer la sensibilité d’un facteur 10. Advanced Virgo est un détecteur de deuxième génération pour '''l’astronomie gravitationnelle'''.
Les codes sources produits par l’infrastructure sont ouverts sur une forge logicielle
https://git.ligo.org. Les données validées et décrites sont publiées sur un entrepôt de données https://www.gw-openscience.org/.
Le consortium scientifique de VIRGO et LIGO (Laser Interferometry Gravitational-Wave Observatory, États-Unis) permettra la détection de plusieurs nouvelles sources d’ondes gravitationnelles (Supernova, fusions de systèmes doubles de trous noirs et/ou étoiles à neutrons). +
Infrastructure distribuée d'acquisition, de services et de données, '''Argo France réunit l’ensemble des contributions françaises au programme international Argo''', c’est à dire les activités de coordination scientifique et technique, achat et déploiement de flotteurs, traitement des données et interfaces avec la communauté utilisatrice (océanographie opérationnelle avec Mercator Océan et recherche).
Outre le traitement de ses propres flotteurs, la France assure des fonctions importantes de traitement de données pour ses partenaires européens et internationaux (centre de données Coriolis). Argo-France est coordonnée au sein de la structure inter-organismes Coriolis (Ifremer, CEREMA, CNES, CNRS Terre & Univers, IPEV, IRD, Météo-France, SHOM) et est labellisé depuis 2011 par le CNRS Terre & Univers comme Service National d’Observation (SNO) pour la Recherche (OSU IUEM).
'''L’IR* Euro-Argo regroupe la composante nationale Argo France et la contribution française à la coordination de l’ERIC Euro-Argo'''. L’ERIC (European Research Infrastructure Consortium) Euro-Argo est la contribution européenne au réseau international Argo.
Le réseau international Argo constitué de près de '''4000 flotteurs profilants autonomes''' qui '''mesurent en temps réel la température et la salinité depuis la surface jusqu'à 2 000 mètres de profondeur sur l'ensemble des océans'''. La principale raison de la collecte de ces données est de mieux comprendre le rôle des océans dans le climat de la Terre et d'être ainsi en mesure d'améliorer les estimations de son évolution future.
Les codes sources produits par l’infrastructure sont ouverts sur une forge logicielle https://github.com/euroargodev. Infrastructure dotée d’une politique de données FAIR en application. Les données validées et décrites sont publiées sur un entrepôt de données [http://www.ncei.noaa.gov/products/global-argo-data-repository www.ncei.noaa.gov/products/global-argo-data-repository]
Système de données Argo :
Toutes les données faisant partie du programme international Argo sont relayées et mises à la disposition du public et gratuitement dans les heures qui suivent leur collecte.
Le système international de données Argo est basé sur deux centres mondiaux d'assemblage de données, une série de 11 centres nationaux d'assemblage de données et plusieurs centres régionaux Argo, https://www.argo-france.fr/Activites/Gestion-des-donnees
S
Infrastructure distribuée de calcul et de données, SeaDataCloud vise à améliorer et maintenir l'infrastructure SeaDataNet pour prendre en compte les nouvelles techniques et instruments d'observation, les nouveaux besoins scientifiques et l'évolution constante des techniques informatiques. +
P
Infrastructure française de phénomique végétale, EMPHASIS France développe des dispositifs pour l’analyse de centaines de génotypes dans des scenarios liés aux changements globaux, et une série de méthodes pour organiser, conserver et analyser les données produites. 4 plateformes en conditions contrôlées pour une analyse détaillée des systèmes racinaires ou foliaires dans des gammes de scénarios climatiques, 2 plateformes au champ avec des abris anti pluie et un dispositif d’enrichissement en CO2, 3 champs équipés pour les analyses génétiques haut débit en conditions naturelles, 2 plateformes omiques (métabolismes et structure).
La gestion des données de Phenome-EMPHASIS est présentée dans la [https://www.phenome-emphasis.fr/content/download/3979/38864/version/1/file/Politique_de_libre_acc%C3%A8s_aux_donn%C3%A9es.pdf Politique de libre accès aux publications et aux données]. Phenome-EMPHASIS met donc tout en œuvre pour que les données produites soient FAIR. Phenome-EMPHASIS a mis pour cela au point des outils et des règles spécifiques présentées dans le [https://www.phenome-emphasis.fr/content/download/3978/38861/version/1/file/Phenome_Data%20management%20Plan.pdf plan de gestion des données]. Ce dernier contient les règles pour la gestion des données communes avec l'infrastructure européenne [[:EMPHASIS|EMPHASIS]] avec quelques spécificités indiquées en première page du document. +
L
Infrastructure internationale d'acquisition, de services et de données, le projet '''Legacy Survey of Space and Time''', '''LSST''', est issu d’une collaboration internationale entre les Etats-Unis, la France et le Chili. Le LSST est un grand relevé astronomique optique et proche infrarouge qui sera conduit à partir de 2024 et pour 10 ans par l’observatoire Vera Rubin, en construction depuis 2014 au Chili.
'''Le LSST cartographiera l’ensemble du ciel visible 2 fois par semaine''', fournissant un film précis de « l’univers dynamique». Le relevé entre dans le champ des Big Data. Les principaux objectifs scientifiques de LSST sont d’améliorer la compréhension de l’énergie et de la matière noire, d’ouvrir une nouvelle fenêtre sur l’étude de l’univers variable, d’étudier l’ensemble des différentes structures présentes dans l’univers y compris notre système solaire et la Voie Lactée.
Le '''télescope''' utilisé, d’un diamètre de 8,4 m, est basé sur '''un design compact''' et associé à une caméra dédiée de 3,2 milliards de pixels et couvrant un champ de 9,6° carrés. '''Le système de gestion de données générées''' par le LSST sera déployé sur des milliers de serveurs de deux sites : le '''Centre de Calcul de l’IN2P3''' à Lyon et le National Center for Supercomputing Applications aux Etats-Unis.
La participation de la France est constituée de dix laboratoires rattachés à l’Institut national de physique nucléaire et de physique des particules (IN2P3) du CNRS :
*Le laboratoire Astroparticules et cosmologie (APC, UMR CNRS – Université de Paris – CEA – Observatoire de Paris);
*Le Centre de Calcul de l'IN2P3 (CC-IN2P3, CNRS);
*Le Centre de Physique des Particules de Marseille (CPPM, UMR CNRS – Aix-Marseille Université);
*Le Laboratoire de l'Accélérateur Linéaire (LAL, UMR CNRS – Université Paris-Saclay);
*Le Laboratoire d'Annecy de Physique des Particules (LAPP, UMR CNRS – Université Savoie Mont Blanc);
*Le Laboratoire des Matériaux Avancés (LMA, CNRS);
*Le Laboratoire de Physique de Clermont (LPC, UMR CNRS – Université Clermont Auvergne);
*Le Laboratoire de Physique Nucléaire et Hautes Energies (LPNHE, UMR CNRS – Sorbonne Université – Université de Paris);
*Le Laboratoire de Physique Subatomique et Cosmologie (LPSC, UMR CNRS – Université Grenoble Alpes – INP);
*Le laboratoire Univers et Particules de Montpellier (LUPM, UMR CNRS – Université de Montpellier).
Les codes sources produits par l’infrastructure LSST seront ouverts sur une forge logicielle https://github.com/lsst.
C
Infrastructure internationale d'acquisition, de services et de données, Cherenkov Telescope Array (CTA) est un projet international d'observatoire au sol en '''astronomie gamma''' pour la détection indirecte des photons gamma à très haute énergie (de 20 GeV à 300 TeV). L’objectif est d’étudier les phénomènes cataclysmiques de l’Univers. L’exploitation de CTA est prévue pour 2023.
Le projet CTA comportera une centaine de télescopes Cherenkov au sol répartis en deux réseaux. Dans l’hémisphère sud, l'Observatoire du Cerro Paranal dans le désert d'Atacama au Chili permettra l’observation du centre galactique. Dans l’hémisphère nord, l'observatoire de Roque de los Muchachos sur l'île de La Palma (Iles Canaries, Espagne) sondera l’Univers extragalactique. Les télescopes Cherenkov détectent les éclairs ténus de lumière Cherenkov qui sont émis par les gerbes de particules créées lors de l’'''interaction d’un photon gamma cosmique''' avec '''l’atmosphère terrestre'''.
Les laboratoires français qui participent à ce projet sont :
*Le laboratoire Astroparticules et Cosmologie (APC, UMR CNRS – Université Paris Cité – CEA – Observatoire de Paris);
*L’Institut de recherche sur les lois fondamentales de l’Univers (Irfu, CEA-Saclay);
*Le Centre de Physique des Particules de Marseille (CPPM, UMR CNRS – Aix-Marseille Université);
*L’Institut de Planétologie et d'Astrophysique de Grenoble (IPAG, UMR CNRS – Université Grenoble Alpes);
*L'Institut de Recherche en Astrophysique et Planétologie (IRAP, UMR CNRS – Université de Toulouse);
*Le Laboratoire d’Annecy de Physique des Particules (LAPP, UMR CNRS – Université Savoie Mont Blanc);
*Le laboratoire Leprince-Ringuet (LLR, UMR CNRS – École Polytechnique – Université Paris-Saclay);
*Le laboratoire Univers et Particules de Montpellier (LUPM, UMR CNRS – Université de Montpellier);
*Le Laboratoire de Physique Nucléaire et Hautes Energies (LPNHE, UMR CNRS – Sorbonne Université – Université Paris Cité);
*Le Laboratoire Univers et Théories (LUTH, UMR CNRS – Observatoire de Paris – Université Paris Cité);
*Le Laboratoire de Physique des 2 Infinis Irène Joliot-Curie (IJCLab, UMR CNRS – Université Paris-Saclay - Université Paris Cité);
*Le Centre d’Etudes Nucléaires de Bordeaux Gradignan (CENBG, UMR CNRS – Université de Bordeaux).
Les données produites et/ou gérées par l’infrastructure CTA seront sous le format international '''FITS''' ('''Flexible Image Transport System'''). Les données seront traitées, stockées et archivées de manière parallèle dans plusieurs centres de données. '''L’accès aux données archivées''' sera soumis à une '''période d’embargo''' de 12 mois.
Infrastructure internationale d'acquisition, de services et de données, le '''télescope Canada-France-Hawaï''' ('''CFHT''') permet aux chercheurs de réaliser des projets d’imagerie à grand-angle dans '''les spectres optique et infrarouge''' et de '''spectroscopie à haute résolution''' dans tous les domaines de '''l’astronomie''' (planétologie, cosmologie).
LE CFHT développe et met à disposition des astronomes des instruments très performants:
*MEGACAM (imagerie à grand champ dans le domaine visible),
*WIRCAM (imagerie dans le domaine infrarouge),
*ESPaDOnS (spectropolarimètre pour l’étude de la vie magnétique des étoiles),
*Sitelle (un spectromètre à transformée de Fourier dans le domaine visible),
*SPIRou (un spectro-polarimètre infrarouge ultra stable).
Une part importante du temps de télescope est consacrée actuellement à deux programmes majeurs :
# la cartographie d’une grande partie du ciel boréal avec la caméra MEGACAM pour étudier les galaxies et apporter un complément indispensable aux observations de la mission spatiale Euclid d’étude de l’énergie sombre ;
# l’étude d’exo-planètes autour d’étoiles de faible masse, à partir d’observations spectroscopiques dans l’infrarouge avec SPIRou.
Action Nationale d'Observation (ANO) labélisée, Observatoire international. Données multi-capteur (infrarouge, visible). Données primaires, calibrées et produits dérivés de données. Entrepôt de données [https://www.cfht.hawaii.edu/Science/CFHLS CFHTLS] (CFHT Legacy Survey) localisé au Canada. Services et chaines de traitement, réduction et validation/qualification des données. Services et outils d'analyse et de visualisation. +
E
Infrastructure internationale distribuée d'acquisition, de services et de données, l’'''Organisation Internationale ESO, European Southern Observatory''' est spécialisée dans le domaine de l’'''astrophysique au sol'''. Les organismes de recherche français qui participent à cette organisation sont le CNRS, le CEA, l’ONERA et l’Observatoire de Paris.
Situés au Chili, les observatoires dépendant de l’ESO sont les suivants :
* l’observatoire de La Silla;
* l’observatoire de Paranal qui inclut le Very Large Telescope (VLT/VLT-I);
* l’observatoire millimétrique et sub millimétrique ALMA (Atacama Large Millimeter/submillimeter Array);
* [[ELT|E-ELT]] (Extremely Large Telescope, projet de télescope dans le proche infrarouge).
Les programmes scientifiques en Astronomie et Astrophysique vont de '''la planétologie''' à '''la cosmologie'''.
Les données produites lors des expériences menées dans les observatoires de l’ESO sont stockées dans les archives permanentes au siège de l'ESO basé à Garching, en Allemagne. Le Siège de l'ESO est le centre scientifique, technique et administratif où les programmes de développement technologique sont mis en œuvre afin de fournir les équipements aux observatoires. L'infrastructure s'est dotée d’une [https://archive.eso.org/cms/eso-data-access-policy.html politique de données] FAIR en application. +
Infrastructure internationale distribuée d'acquisition, de services et de données, Euro-Argo est la contribution européenne au réseau international Argo constitué de près de '''4000 flotteurs profilants autonomes''' qui '''mesurent en temps réel la température et la salinité depuis la surface jusqu'à 2 000 mètres de profondeur sur l'ensemble des océan'''s.
Euro-Argo est une structure légale européenne (European Research Infrastructure Consortium, ERIC) coordonnée par la France et qui pérennise et renforce les contributions européennes au réseau Argo.
Les données validées et décrites sont publiées sur un [https://www.ncei.noaa.gov/products/global-argo-data-repository entrepôt de données]. +
Infrastructure internationale distribuée d'acquisition, de services et de données, '''[[:EMSO ERIC|EMSO ERIC]], European Multidisciplinary Seafloor and water column Observatory''', est un ERIC. C'est un réseau Européen d''''observatoires du fond de mer et de la colonne d'eau''' au point fixe qui a pour objectif scientifique d'observer en temps réel les '''processus environnementaux''' liés avec les '''interactions entre géosphère, biosphère et hydrosphère'''.
L’Infrastructure de Recherche EMSO-France, assure le regroupement des initiatives françaises sur les observatoires sous-marins du programme européen et promeut leur ouverture à un maximum d’équipes de plusieurs disciplines.
Une coopération des centres de données de Brest (Ifremer), Brême (Pangea) et Rome (INGV) permet un accès libre aux données par des portails disciplinaires et un accès temps réel.
La totalité des publications issues de projets utilisant l’infrastructure sont en accès ouvert. Les codes sources produits par l’infrastructure sont ouverts sur une forge logicielle https://gitlab.ifremer.fr. Infrastructure dotée d’une politique de données FAIR en application. Les données validées et décrites sont publiées sur un entrepôt de données [http://www.seanoe.org/data/00311/42182 www.seanoe.org/data/00311/42182] +
K
Infrastructure internationale distribuée d'acquisition, de services et de données, '''KM3NeT''', '''Cubic KiloMetre Neutrino Telescope''', est un projet européen d’'''observatoire de neutrinos''' sur deux sites en mer Méditerranée (au large de Toulon en France et près de Catane en Italie). Son exploitation a débuté en 2018.
L’objectif de KM3NET est de détecter la très faible lumière générée par des interactions '''des neutrinos atmosphériques et cosmiques''' dans l’eau pour mesurer la hiérarchie de masse des neutrinos.
Le site KM3NeT-ORCA (Oscillation Research with Cosmics in the Abyss-ORCA) permet la détection de neutrinos atmosphériques de basse énergie (3 GeV-100 GeV). Il est situé à 2 500 m de profondeur près de Toulon.
Le site KM3NeT-ARCA (Astroparticles Research with Cosmics in the Abyss-ARCA) près de Catane permet la détection de neutrinos atmosphériques cosmiques de grande énergie (1 TeV-10 PeV). Il est situé à 3 500 m de profondeur près de Catane. Ce télescope prend la suite du détecteur ANTARES.
Les deux infrastructures permanentes KM3NeT-ORCA et KM3NeT-ARCA en mer profonde offrent des opportunités de synergie avec les Sciences de la Terre, de la Mer et de l’Environnement.
Les laboratoires français qui participent au projet KM3NET sont :
*Le laboratoire Astroparticules et Cosmologie (APC, UMR CNRS – Université de Paris – CEA – Observatoire de Paris);
*Le Centre de Physique des Particules de Marseille (CPPM, UMR CNRS – Aix-Marseille Université);
*L'Institut Pluridisciplinaire Hubert Curien (IPHC, UMR CNRS – Université de Strasbourg);
*Subatech (UMR CNRS Nucléaire & Particules – Nantes Université – IMT Atlantique);
*Le Groupe de Recherche en Physique des Hautes Energies (GRPHE, Université de Haute Alsace);
*L'Institut Méditerranéen d’océanologie (MIO, UMR Université d’Aix-Marseille – Université de Toulon – CNRS – IRD).
*Le laboratoire de physique corpusculaire (LPC, UMR CNRS - Université de Caen Normandie - ENSICAEN).
Pour les données qui seront produites par l'infrastructure, KM3NeT est dotée d’une [https://www.km3net.org/km3net-infradev/open-access-to-km3net-data/ politique de données] FAIR en application et d'un [https://www.km3net.org/wp-content/uploads/2018/10/D4.1-KM3NeT-Data-Management-Plan.pdf plan de gestion de données]. Les codes sources produits par l’infrastructure sont ouverts sur une forge logicielle https://github.com/km3net.
E
Infrastructure internationale distribuée d'acquisition, de services et de données, EMSO ERIC, European Multidisciplinary Seafloor and water column Observatory, est un ERIC. C'est un réseau Européen d'observatoires du fond de mer et de la colonne d'eau au point fixe qui a pour objectif scientifique d'observer en temps réel les processus environnementaux liés avec les interactions entre géosphère, biosphère et hydrosphère. +
S
Infrastructure internationale distribuée d'acquisition, de services et de données, le projet SKA est devenu une organisation internationale SKAO, Square Kilometre Array Observatory, en février 2021.
La Maison SKA-France est une coordination nationale des activités scientifiques, techniques et industrielles préparatoires au projet international SKAOa qui a été mise en place par l'Institut National des Sciences de l’Univers (CNRS Terre & Univers), l’Observatoire de Paris, l'Observatoire de la Côte d’Azur, l’Université de Bordeaux et l’Université d'Orléans.
Composé d’un immense réseau d’antennes d’une surface collectrice d’un kilomètre carré, SKAO aura pour sites d’implantation l’Australie et l’Afrique du Sud. L’exploitation est prévue pour 2025.
'''Le réseau interférométrique SKAO''' sera dédié à '''la radioastronomie décimétrique et métrique''' avec un impact attendu sur '''l’étude des « âges sombres » de l’Univers'''. Les objectifs scientifiques de SKAO concernent de nombreuses questions fondamentales sur l'origine de l'univers observable, des galaxies et des systèmes stellaires et planétaires, sur les composantes encore inconnues de notre monde (matière noire et énergie noire), et sur les interactions fondamentales entre les constituants de l'univers.
Sur chaque continent '''le traitement des données''' sera réalisé par deux infrastructures HPC chaînées, un centre de traitement du signal central sur site, et un centre de traitement scientifique des données au Cap et à Perth. Des Centres de Données régionaux (Europe, Canada, Afrique, Inde, Chine et Australie) fourniront '''un miroir de stockage''', les moyens de post-traitement des données et de leur analyse scientifique, ainsi que l’accès aux données, aux outils et l’assistance aux futurs utilisateurs.
La totalité des publications issues de projets utilisant l’infrastructure seront en accès ouvert. Les données validées et décrites seront publiées sur un entrepôt de données https://astronomers.skatelescope.org/the-ska-regional-centres/.
F
Infrastructure nationale de '''génomique et bioinformatique associée'''. France génomique rassemble et mutualise les ressources des principales plateformes françaises de génomique et bioinformatique. Cette infrastructure fournit à la communauté scientifique française publique ou privée l’accès à un réseau d’une vingtaine de '''plateformes de séquençage''' et/ou '''de bio-informatique''' opérationnelles depuis de nombreuses années et ayant développé chacune une ou plusieurs spécialités complémentaires.
La soumission des projets se fait obligatoirement par l’intermédiaire du portail internet de France Génomique. Les projets peuvent être soumis en continu. Les « Très Grands Projets » peuvent également être soumis dans le cadre de l’Appel à Propositions annuel éponyme, avec possibilité d’obtenir un co-financement France Génomique.
Infrastructure dotée d’une politique de données FAIR en application. Les données validées et décrites sont publiées sur un entrepôt de données [http://www.ebi.ac.uk/ena/browser/home www.ebi.ac.uk/ena/browser/home] +