« JUNO » : différence entre les versions
Aucun résumé des modifications |
Aucun résumé des modifications |
||
Ligne 30 : | Ligne 30 : | ||
|Thematique= | |Thematique= | ||
|Politique de données= | |Politique de données= | ||
|Relation=IN2P3-CNRS | |Relation=IN2P3-CNRS | ||
}} | }} | ||
[[Catégorie:Feuille de route nationale des Infrastructures de recherche]] [[Catégorie:IR]] | [[Catégorie:Feuille de route nationale des Infrastructures de recherche]] [[Catégorie:IR]] |
Version du 8 octobre 2021 à 09:33
Autres noms | Jiangmen Underground Neutrino Observatory |
---|---|
URL | http://juno.ihep.cas.cn/ |
Tutelles | CNRS (Etablissement français porteur) |
Infrastructure nationale | IR |
Le projet international JUNO (Jiangmen Underground Neutrino Observatory) a pour objectif de construire et d’exploiter un détecteur de neutrinos qui sera localisé à Jiangmen en Chine (pays coordinateur). Son exploitation est prévue en 2022.
JUNO sera un détecteur de neutrinos en forme de sphère utilisant un volume de 20 kilotonnes de liquide scintillateur qui sera lu par plus de 40 000 détecteurs photomultiplicateurs. Enfoui à 700 mètres de profondeur afin d’être protégé des rayonnements cosmiques, ce détecteur se trouvera à égale distance (53 km) des deux centrales nucléaires de Taishan et Yangjiang. JUNO permettra de déterminer la hiérarchie de masse des neutrinos et la mesure précise des paramètres d'oscillation des neutrinos afin d’éclaircir le rôle de cette particule dans la description de l’univers primordial. Il aura un impact sur l’étude des neutrinos issus de supernovae, des géo-neutrinos et pour la recherche de neutrinos exotiques.
En France, cinq laboratoires de de l’Institut national de physique nucléaire et de physique des particules (IN2P3 - CNRS) participent à ce projet :
- l’Institut pluridisciplinaire Hubert Curien (IPHC, CNRS/Université de Strasbourg),
- le Centre de physique des particules de Marseille (CPPMM, CNRS/Université d’Aix-Marseille),
- le Laboratoire de physique subatomique et des technologies associées (Subatech, IMT Atlantique/IN2P3- CNRS/Université de Nantes),
- le laboratoire Leprince Ringuet (LLR, IN2P3-CNRS/Ecole polytechnique),
- le laboratoire AstroParticule et cosmologie (APC, Université de Paris/CNRS/CEA/Observatoire de Paris).
L’accès aux données produites par l’infrastructure JUNO sera soumis à une période d’embargo de 60 mois.
JUNO est en lien avec les services et structures