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JUNO sera un détecteur de neutrinos en forme de sphère utilisant un volume de 20 kilotonnes de liquide scintillateur qui sera lu par plus de 40 000 détecteurs photomultiplicateurs. Enfoui à 700 mètres de profondeur afin d’être protégé des rayonnements cosmiques, ce détecteur se trouvera à égale distance (53 km)  des deux centrales nucléaires de Taishan et Yangjiang. JUNO permettra de déterminer '''la hiérarchie de masse des neutrinos''' et  la mesure précise des '''paramètres d'oscillation des neutrinos''' afin d’éclaircir le rôle de cette particule dans la description de l’univers primordial. Il aura un impact sur l’étude des neutrinos issus de supernovae, des géo-neutrinos et pour la recherche de neutrinos exotiques.  
JUNO sera un détecteur de neutrinos en forme de sphère utilisant un volume de 20 kilotonnes de liquide scintillateur qui sera lu par plus de 40 000 détecteurs photomultiplicateurs. Enfoui à 700 mètres de profondeur afin d’être protégé des rayonnements cosmiques, ce détecteur se trouvera à égale distance (53 km)  des deux centrales nucléaires de Taishan et Yangjiang. JUNO permettra de déterminer '''la hiérarchie de masse des neutrinos''' et  la mesure précise des '''paramètres d'oscillation des neutrinos''' afin d’éclaircir le rôle de cette particule dans la description de l’univers primordial. Il aura un impact sur l’étude des neutrinos issus de supernovae, des géo-neutrinos et pour la recherche de neutrinos exotiques.  


En France, cinq laboratoires de de l’Institut national de physique nucléaire et de physique des particules (IN2P3 - CNRS) participent à ce projet :  
En France, cinq laboratoires de de l’Institut national de physique nucléaire et de physique des particules (CNRS Nucléaire & Particules) participent à ce projet :  
* l’Institut pluridisciplinaire Hubert Curien (IPHC, CNRS/Université de Strasbourg),
* l’Institut pluridisciplinaire Hubert Curien (IPHC, CNRS/Université de Strasbourg),
* le Centre de physique des particules de Marseille (CPPMM, CNRS/Université d’Aix-Marseille),
* le Centre de physique des particules de Marseille (CPPMM, CNRS/Université d’Aix-Marseille),
* le Laboratoire de physique subatomique et des technologies associées (Subatech, IMT Atlantique/IN2P3- CNRS/Université de Nantes),
* le Laboratoire de physique subatomique et des technologies associées (Subatech, IMT Atlantique/CNRS Nucléaire & Particules/Nantes Université),
* le laboratoire Leprince Ringuet (LLR, IN2P3-CNRS/Ecole polytechnique),
* le laboratoire Leprince Ringuet (LLR, CNRS Nucléaire & Particules/École polytechnique),
* le laboratoire AstroParticule et cosmologie (APC, Université de Paris/CNRS/CEA/Observatoire de Paris).
* le laboratoire AstroParticule et cosmologie (APC, Université de Paris/CNRS/CEA/Observatoire de Paris).
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Dernière version du 31 juillet 2024 à 13:17

Feuille de route nationale des Infrastructures de recherche JUNO
Autres noms Jiangmen Underground Neutrino Observatory
URL http://juno.ihep.cas.cn/
Tutelles CNRS (Etablissement français porteur)
Infrastructure nationale Feuille de route nationale des Infrastructures de recherche IR
Type d'infrastructure Monosite
Localisation Jiangmen (Chine)





Le projet international JUNO (Jiangmen Underground Neutrino Observatory) a pour objectif de construire et d’exploiter un détecteur de neutrinos qui sera localisé à Jiangmen en Chine (pays coordinateur). Son exploitation est prévue en 2023.

JUNO sera un détecteur de neutrinos en forme de sphère utilisant un volume de 20 kilotonnes de liquide scintillateur qui sera lu par plus de 40 000 détecteurs photomultiplicateurs. Enfoui à 700 mètres de profondeur afin d’être protégé des rayonnements cosmiques, ce détecteur se trouvera à égale distance (53 km) des deux centrales nucléaires de Taishan et Yangjiang. JUNO permettra de déterminer la hiérarchie de masse des neutrinos et la mesure précise des paramètres d'oscillation des neutrinos afin d’éclaircir le rôle de cette particule dans la description de l’univers primordial. Il aura un impact sur l’étude des neutrinos issus de supernovae, des géo-neutrinos et pour la recherche de neutrinos exotiques.

En France, cinq laboratoires de de l’Institut national de physique nucléaire et de physique des particules (CNRS Nucléaire & Particules) participent à ce projet :

  • l’Institut pluridisciplinaire Hubert Curien (IPHC, CNRS/Université de Strasbourg),
  • le Centre de physique des particules de Marseille (CPPMM, CNRS/Université d’Aix-Marseille),
  • le Laboratoire de physique subatomique et des technologies associées (Subatech, IMT Atlantique/CNRS Nucléaire & Particules/Nantes Université),
  • le laboratoire Leprince Ringuet (LLR, CNRS Nucléaire & Particules/École polytechnique),
  • le laboratoire AstroParticule et cosmologie (APC, Université de Paris/CNRS/CEA/Observatoire de Paris).

Domaines scientifiques :

Sciences & Technologies


PE2 Constituants fondamentaux de la matière




JUNO est en lien avec les services et structures

CNRS Nucléaire & Particules