« Pratinada » : différence entre les versions

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|Description='''Pratinada''' (« écho » en sanscrit) apporte une visibilité internationale aux données sonores de la recherche.  
|Description='''Pratinada''' (« écho » en sanscrit) apporte une visibilité internationale aux données sonores de la recherche.  


Ce portail regroupe plusieurs fonds méconnus d’'''archives musicales et sonores d’Asie du Sud-Est conservés en Europe''' et désormais rendus accessibles au monde entier, et notamment aux populations d’Asie du Sud-Est.  
Ce portail, accessible dans neuf langues (thaï, lao, khmer, vietnamien, indonésien, filipino, tetun, anglais et français), regroupe plusieurs fonds méconnus d’'''archives musicales et sonores d’Asie du Sud-Est conservés en Europe''' et désormais rendus accessibles au monde entier, et notamment aux populations d’Asie du Sud-Est.  
 
 
 
 
Il est également possible d’affiner ses recherches dans la base de données grâce à des filtres géo-culturels, archivistiques, techniques et juridiques. Enfin, le site web permet d’agréger selon un même modèle de méta-données plusieurs collections issues de trois pays d’Europe (France, Pays-Bas, Royaume Uni), dont les lecteurs web-audio étaient différents. Un effort particulier a été porté à la description géographique et ethno-linguistique ainsi qu’à l’expérience utilisateur de l’interface afin de toucher un large public.
 
 
Pour rappel, Pratinada regroupe plus de 7 000 fichiers sonores originaires de treize pays. Ces enregistrements historiques, collectés par des explorateurs, des musicologues et des ethnologues, couvrent une période allant de 1900 à nos jours. Près de la moitié de ces archives (non seulement des musiques traditionnelles mais aussi quelques récits, enquêtes, émissions radiophoniques, disques) sont issues des périodes coloniales anglaise, hollandaise et française.
 
 
Une autre particularité du site web réside dans sa conception, réalisée en étroite concertation avec des partenaires d’Asie du Sud-Est — aux Philippines, en Malaisie, en Indonésie, au Laos et au Vietnam — dont certains souhaitent contribuer à l’enrichissement des collections existantes. Ce projet a ainsi favorisé un dialogue autour de la décolonisation, notamment sur la restitution des données aux sociétés concernées. Pour la première fois, il a également été permis de réfléchir collectivement à la meilleure manière de rendre leur propre héritage culturel accessible et compréhensible. Dans le cadre du projet, une déclaration (The Joint Declaration, 2022) a été rédigée pour exprimer l’importance de repenser la gestion des archives sonores issues de la période coloniale en donnant une responsabilité aux sociétés d’où viennent ces archives.
 


Ce projet, fruit d’un partenariat avec les universités d’Amsterdam (UvA) et de Londres (SOAS, BBC), a bénéficié du soutien de l'Union européenne dans le cadre du programme JPI-Cultural Heritage (DeCoSEAS - Decolonizing Southeast Asian Sound Archives, 2021-2025).
Ce projet, fruit d’un partenariat avec les universités d’Amsterdam (UvA) et de Londres (SOAS, BBC), a bénéficié du soutien de l'Union européenne dans le cadre du programme JPI-Cultural Heritage (DeCoSEAS - Decolonizing Southeast Asian Sound Archives, 2021-2025).
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